Un seul arbre

Alexandre Hollan

Commissaire : Louise Warren

Du 15 octobre 2006 au 14 janvier 2007

À propos —

Le Musée d’art de Joliette présente, du 15 octobre 2006 au 14 janvier 2007, une exposition qui met en lumière le travail de l’artiste français d’origine hongroise, Alexandre Hollan. La poète et essayiste Louise Warren est la commissaire de cette exposition – une première de Hollan en Amérique du Nord. L’exposition réunit plus de vingt œuvres sur papier consacrées à un seul arbre. Entre 2001 et 2006, l’artiste a exploré cet arbre à divers moments du jour, en variant médiums et formats, incluant le fusain, la gouache et l’acrylique. Cette recherche faite par Hollan de la forme et de la matière rejoint le questionnement de la poète, entre littérature et arts visuels.

Dans le cadre de l’exposition Un seul arbre, Louise Warren présentera, le dimanche 5 novembre 2006, à 14 heures, un court métrage consacré à Alexandre Hollan suivi d’une lecture d’extraits de ses écrits portant sur l’artiste.

Coproduits par Louise Warren et le Musée, l’exposition et le catalogue qui l’accompagne ont bénéficié du soutien financier de la Conférence régionale des élus(es) de Lanaudière et du Conseil des arts et des lettres du Québec dans le cadre du Fonds Lanaudière pour les arts et les lettres.

Biographie —

Né à Budapest en 1933, Alexandre Hollan vit à Paris depuis 1956. Il passe ses étés dans le Sud de la France, en contact intime avec la nature, les arbres. Le reste de l’année, il peint à son atelier de Paris, approfondissant sa recherche de la couleur, notamment en peignant des natures mortes qu’il nomme « vies silencieuses ».  Représenté à Paris par la Galerie Vieille du Temple, Alexandre Hollan a participé à plus de soixante expositions personnelles en Europe. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections publiques, musées et fondations, dont le Centre Georges Pompidou et la Bibliothèque Nationale, à Paris, le Kunsthaus de Zurich, le Musée Jenisch de Vevey, le Szépmüvészeti Múzeum, à Budapest, et le Fond d’Art Contemporain de Genève.  Il collabore fréquemment avec des poètes à des livres d’artistes. Son œuvre a fait l’objet de nombreux textes de catalogues, dont La journée d’Alexandre Hollan (Le temps qu’il fait, 1996) et d’essais, dont Alexandre Hollan. L’arbre au-delà des images (William Blake & Co., 2003) du poète et essayiste français Yves Bonnefoy.  L’artiste a publié ses notes sur la peinture et le dessin sous le titre Je suis ce que je vois, en deux tomes (Le temps qu’il fait, 1997 et 2006).

Mot de la commissaire —

Louise Warren vit et travaille dans Lanaudière. Son œuvre de poète et d’essayiste compte une vingtaine de titres. Les arts visuels, l’atelier et le musée font non seulement l’objet d’une réflexion et nourrissent son écriture, mais ils constituent aussi le lieu de rencontres et de collaborations, tant au Québec qu’à l’étranger. Louise Warren a consacré plusieurs pages d’essai à Alexandre Hollan
dans Bleu de Delft. Archives de solitude (Trait d’union, 2001) et dans Objets du monde. Archives du vivant (VLB éditeur, 2005). La suite de poèmes Oh merveille fut également dédiée à l’artiste, publiée d’abord en France au pré # carré (Grenoble) en 2004, traduite en espagnol et en anglais, et reprise dans l’anthologie préparée par André Lamarre, Une collection de lumières (Poèmes
choisis 1984-2004) (Typo, 2005). En France, elle a fait paraître Le livre des branches. Dans l’atelier d’Alexandre Hollan (Le Pli, 2005).