Musée d’art de Joliette

Musée d’art de Joliette

Prémices d’un musée
Les acquisitions de 1943 à 1967

En cette année 2017, le Musée d’art de Joliette célèbre le 50e anniversaire de sa constitution en société autonome. Pour cette occasion, nous avons choisi de présenter une sélection d’œuvres parmi les œuvres de la collection des Clercs de Saint-Viateur (CSV) de Joliette, acquises entre 1943 et 1967. Ces œuvres constituent les débuts du collectionnement de la communauté et justifieront la collection à l’origine de la création du MAJ, et en marqueront son identité future.

L’idée d’un musée d’art au Séminaire de Joliette est lancée en 1943, au cours d’une représentation d’une pièce de théâtre. Sous l’initiative du Dr Roméo Boucher, directeur en chef de l’Hôpital Saint-Luc de Montréal et ancien du Séminaire de Joliette, et du père Wilfrid Corbeil, un mouvement est lancé pour une collecte de fonds dans le but de constituer une collection axée sur l’éducation des étudiants, la diffusion et la sensibilisation de l’art au public joliettain. Le Musée d’art du Séminaire de Joliette est né.

La première orientation donnée à cette collection naissante est dirigée par la volonté de mettre en valeur l’art canadien contemporain par le biais d’acquisitions d’œuvres parmi les plus représentatives. La collection se développe au rythme des expositions d’art contemporain présentées au Séminaire, par achat et donation. Les Clercs de Saint-Viateur font ainsi l’acquisition de leurs premières œuvres, en 1943, parmi lesquelles figure Paysage à Parc Laval de Marc-Aurèle Fortin.

Près de vingt ans plus tard, une nouvelle orientation est donnée à la collection du Séminaire avec l’acquisition de plus d’une centaine d’œuvres d’art européen offertes par le chanoine Wilfrid Tisdell, un ancien du séminaire et ami du père Corbeil. La collection Tisdell donne une nouvelle spécificité au Musée d’art du Séminaire. Guidé par l’idée de constituer une collection d’art sacré et pour bonifier ce nouveau corpus, le père Corbeil parcourt le Québec dans le but de sauvegarder les œuvres et les décorations religieuses dont les églises ont commencé à se départir dans les années 1960.

Les œuvres acquises par les Clercs de Saint-Viateur entre 1943 et 1967 comprennent un grand nombre de chefs-d’œuvre majeurs qui font l’orgueil et l’honneur du Musée d’art de Joliette.