An Te Liu – Naine blanche

Du 4 juin 2016 au 21 novembre 2016

À propos —

L’imposante installation Naine blanche de l’artiste An Te Liu est exposée au Musée d’art de Joliette durant la saison estivale. L’énorme sphère composée d’une multitude d’objets électroniques obsolètes est présentée en suspension dans le hall Famille Jacques Martin. Le titre et la forme de l’œuvre font référence aux résidus d’étoiles mortes. Par cette métaphore, l’artiste évoque notre culture de la consommation et la rapidité à laquelle nous nous délestons de toutes choses.

Le travail d’An Te Liu se caractérise par l’emploi et la réutilisation d’objets du quotidien. Le point de départ de sa réflexion porte sur notre rapport au temps, aux objets, mais aussi sur nos modes de vie, liés à la surconsommation. Il développe cette réflexion dans des œuvres installatives et sculpturales, inspirées, pour la plupart, d’équipements informatiques et technologiques usagés et plus récemment, par des emballages. An Te Liu mêle des formes à la fois anciennes et actuelles, empreintes d’une certaine familiarité. Il crée ainsi une ambiguïté sur l’origine des œuvres exposées, et réduit la frontière qui existe entre les objets banals et les objets d’art. La réutilisation de ces matériaux dans un contexte artistique confère aux œuvres un aspect ludique, mais permet surtout l’ouverture d’un dialogue avec le spectateur. Face à ces amas d’objets réinterprétés, il se retrouve confronté à ses propres habitudes.

Biographie —

An Te Liu est né en 1967 à Tainan (Taïwan). Il vit et travaille à Toronto. Artiste de renommée internationale, il a notamment exposé au Contemporary Art Gallery de Vancouver, au Centre d’art contemporain Witte de With (Rotterdam), au Musée d’art moderne Louisiana (Copenhague), à l’Ursula Blicke Stiftung, à la Biennale d’art contemporain d’Irlande, à la Biennale d’architecture de Venise et au Musée d’art moderne de San Francisco. Ses œuvres se retrouvent aussi dans plusieurs collections à travers le Canada, les États-Unis et l’Europe.

Information —

Hall Famille Jacques Martin