Jean Paul Riopelle – Le Bestiaire

Du 7 juillet 2017 au 17 septembre 2017

À propos —

Bien que le motif animalier ne soit pas un sujet prédominant pour Riopelle, il apparaît régulièrement dans sa pratique artistique, sous diverses techniques et plus distinctement dans ses travaux sur papier. Le motif du hibou et de l’oie blanche, mais également des gibiers, des animaux domestiques ou encore de la ferme sont repris sous de multiples formes. L’artiste porte sur son bestiaire un regard attentif, passionné, et utilise les comportements animaliers pour exprimer ses sentiments, révélant sa sensibilité artistique. Source inépuisable d’inventivité, le bestiaire permet d’étonnantes associations; la ligne devient forme et l’animal prend alors vie.

Après une importante rétrospective regroupant une centaine d’œuvres de l’artiste autour du bestiaire et présentée dans plusieurs lieux au Québec (2014-2016), le Musée d’art de Joliette, en partenariat avec le Centre Culturel de Joliette, a choisi de présenter à son tour une série de douze eaux-fortes intitulée Le bestiaire (1968). Nous vous invitons ainsi à venir admirer la série d’œuvres dans ces deux lieux.

MAJ – 7 juillet – 17 septembre 2017
CCJ – 7 juillet – 15 octobre 2017

 

Biographie —

Figure incontournable de l’art contemporain québécois et international, Jean Paul Riopelle se passionne dès son plus jeune âge pour le dessin. Après avoir brièvement fréquenté l’École Polytechnique, il se dirige vers l’École du meuble de Montréal et l’École des beaux-arts de Montréal. Il y découvre le surréalisme et l’art moderne, notamment auprès de Paul-Émile Borduas, et prend part à la première exposition du groupe des Automatistes en 1946. Bien qu’il s’installe à Paris en 1947, il participe et signe le manifeste Refus Global l’année suivante. L’année 1949 marque le début d’une remarquable carrière pour Riopelle, qui se traduira par de nombreuses expositions de groupe, individuelles et rétrospectives, à travers l’Amérique et l’Europe.

S’il produit un nombre significatif d’œuvres non figuratives, essentiellement basées sur la rapidité du  geste, Jean Paul Riopelle adopte aussi d’autres techniques qui imposent un mode de travail différent, parmi lesquelles la gravure à partir des années 1960. Ce médium lui permet alors de stimuler sa créativité tout en développant une approche figurative, qui contribuera à changer le vocabulaire de sa pratique.